Face à la razzia opérée par les femmes dans le domaine de la musique Camerounaise, notamment le Bikutsi ( rythme traditionnel le plus pop...
Face à la razzia opérée par les femmes dans le domaine de la musique Camerounaise, notamment le Bikutsi ( rythme traditionnel le plus populaire du Cameroun),c'est à juste titre que l'artiste chanteur Camerounais peut être considéré comme le dernier des mohicans.
L'un des rares hommes exerçant dans ce rythme et qui réussi encore à discuter le haut du podium avec toutes ces jeunes demoiselles qu'on appelle très souvent les amazones du bikutsi. Alliant glamour, beauté et bien souvent des textes à caractère obscènes, les albums féminins sont les mieux vendus et écoutés au Cameroun, du moins depuis près de 15 ans aujourd'hui.
Avec la mise sur le marché de ce nouvel album largement au dessus de la moyenne, Richard Amougou entend reprendre la main. Le titre principal "no zamis" dont le vidéogramme est sorti il ya juste une semaine, dénonce en toile de fond un fléau social; celui de l'hypocrisie entre amis; une autre définition de l'adage qui dit qu'on reconnait les vrais amis dans les malheurs.
A 38 ans,Richard n'a pas fini de jouer les perturbateurs. Après Bozizi, et essuis glace,deux titres à succès, l'album "sensations" démarre l'année avec un acueil très chaleureux auprès des mélomanes. En choisissant de ne pas proner la vulgarité et les obscènetés dans sa musique, Richard Amougou sait que la voie du succès va lui etre pénible, car trop dépravée par les premiers passants. Et comme le dernier d'une grande tribu des Mohicans, sa voix, son style, et son endurance seront ses vrais "zamis".
N.Mbarga
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